ONCE UPON A TIME...

Délire sur la création du groupe

 

 
Il était une fois …
…dans une maison un peu délabrée où tout semblait pouvoir s'écrouler à tout moment, un peu de lumière, blanche, faible, hésitante qui s'échappait d'une des pièces. Quelque chose ou quelqu'un, un avertissement ou un signe divin, je ne sais pas très bien. Je crois que l'on va un peu s'approcher pour voir. Les murs, dépeints, à moitié détruits, ont perdu leur éclat depuis longtemps. Un peu d'eau dégoulinait d'un des nombreux tuyaux de canalisations qui couraient ici et là. Et le bruit que faisait l'eau en touchant terre était le seul que l'on pouvait entendre. Par instant, un néon grésillant apportait un peu de cette lumière que l'on observait tantôt. Comme s’il essayait de vivre à travers chaque éclat qu'il émettait, comme s'il essayait de s’accrocher à ses derniers moments d’existences, mais personne n'y prêtait attention. On ne pouvait pas dire exactement pourquoi, mais il faisait froid, très froid. Au-dehors, la pluie frappait, de son rythme régulier et terne, la vitre de l'unique fenêtre de l’endroit, enfin il s’agissait plutôt d’une lucarne.
Au milieu de la pièce, 3 jeunes hommes étaient assis, l’un, une bière à la main, un autre, rêveur, le dernier, amoureux, tous musiciens, tous frères. Des instruments usés étaient déposés dans un coin, un peu délaissé, un peu oublié. Quelques posters, dont le but était d’orner les murs, trainaient déchirés, froissés, oubliés. C’est pourtant là, au fin fond d’un local sombre, terne et oublié du monde, là, que ces trois frères décidèrent de former un groupe. Un groupe, non plus de gros rock aux dérives (black) métals comme auparavant, mais basé sur leur premier amour de jeunesse : le fameux groupe de Liverpool. Véritable retour aux sources pour retrouver la foi en la musique et reprendre un nouveau départ. Mais pour cela il fallait deux choses : - la première, trouver une quatrième personne croyant aux mêmes idéaux et capables des plus grandes prouesses. Le destin était déjà en marche. Un ami d’un des frères, comme descendu du ciel avec sa guitare (ou remonté de l’enfer ?), arriva et fut celui-ci. - La seconde, créer un univers qui reflète l’état d’esprit que le groupe voulait adopter. Cet univers ne peut pas être décrit avec des mots. On ne comprendrait pas. C’est un ensemble de choses cachés dans le fondement même du rock’n’roll ;  ils avaient juste envie d’être libres.
Ces deux choses accomplies, il semblait que quelque chose avait changé. On ne pouvait pas dire quoi exactement. C’était étrange, très étrange. Il semblait que l’endroit ne pouvait plus s’effondrer, comme si une force invisible avait renforcé les bases. Les murs semblaient être ornés de milles couleurs, de milles dessins qui pouvaient changer au gré de nos pensées. Un peu de musique flottaient dans l’air, légère, douce, presque inaudible. Des gens auraient pu débarquer par milliers pour danser, rire, pleurer, écouter et oublier. Des montagnes auraient pu émerger du sol et nous emmener au-delà de ce qui peut être imaginé que ça ne nous aurait pas étonné.
Dehors, il ne pleuvait plus. Le ciel était rouge, le pays un peu chamboulé, des lapins blancs se shootant à l’ecstasy, improvisaient des symphonies, je crois que je vous en ai suffisamment dit. Un peu de lumière de ciel, étrangement familière, illuminait la pièce. Un peu de lumière de ciel qui passait à travers la lucarne…



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